Il faudra désormais prendre en compte chaque type de déficience :
1. Prise en compte de la déficience motrice
- Escaliers aménagés y compris dans les bâtiments équipés d’un ou plusieurs ascenseurs,
- Usage des portes (atteinte des poignées…) et des équipements des parties collectives et privatives,
- Les manœuvres d’1/2 tour dans les sanitaires, la mise en place d’un ascenseur …
- Définition de la manœuvre du fauteuil roulant, des espaces de repos et d’accès aux équipements,
- Amélioration des exigences de stationnement adapté (nombre, caractéristiques).
2. Prise en compte de la déficience visuelle
- Le guidage dans les déplacements,
- Les contrastes : pouvoir voir et pouvoir lire, repérer facilement les éventuels dangers,
- Le repérage : des bâtiments, des équipements, des obstacles des parties vitrées…
- La qualité de l’éclairage pour les équipements les cheminements …
3. Prise en compte de la déficience auditive
- La protection des piétons proches des lieux « véhicules »,
- Le repérage visuel du fonctionnement des gâches électriques,
- La communication visuelle en général,
- La qualité sonore pour la circulation dans les communes et dans les halls,
- La signalisation adaptée à la déficience auditive.
4. Prise en compte de la déficience intellectuelle
Souvent, la plupart des améliorations et des normes concernant les déficiences sensorielles profitent à la déficience intellectuelle :
- Une signalisation adaptée : visible par tous, lisible pour tous et compréhensible par tous,
- La qualité de l’éclairage naturel ou (et) artificiel (son éclairement, son fonctionnement).
Les exigences sont également étendues à :
- Pouvoir se repérer, pouvoir communiquer,
- Les conditions d’accès et d’accueil dans les bâtiments et leurs abords (cheminement, stationnement),
- Les revêtements de sols et des parois adaptés,
- Les équipements et mobiliers extérieurs et intérieurs pouvant être installés.